HtmlToText
"); google8c8988306ba7826b.html user-agent: * allow: / visite virtuelle de la taverne 360° france 2 le 20h, france 3 dans picardie matin, 7 a 8 de tf1, campagne tv la taverne est sur les ecrans de télé on fait le show !!!!! labellisé tourisme et handicap coordonnées gps : lat 50.10953 long 1.494839 sanglier à tomber !!! obelix ( gaulois celebre) portes grandes ouvertes malgres les murs en briques, petits cochons moelleux, et on ne sort pas sur la paille ! mr loup ( terreur des grand méres) le jarret c'est meilleur que le beurre de cacahouette ! elvis (barde americain) dire que pendant des années je mangeais des enfants, quel gachis !! mr ogre (critique gastronomique) si c'est pour bouffer mes gosses, autant qu'ils finissent entre de bonnes mains mme peggy ( mere des 3 fautifs ,actrice americaine ) le saucisson c'est bon ,mais à la taverne ça devient un delice ! alien (estomac delicat sujet au reflux gastrique) temoignages de celebritées : woignarue meteo woignarue large visitor globe compteur haut de page ouvert de 8h à 22h en semaine et de 10h à 24h le week-end service restaurant de 12h à 14h et de 19h à 21h00 tel : 03.22.60.54.84. ou 06.12.43.44.77 a coté de l'eglise 84600 woignarue la dream team !!! l'equipe de la taverne compose de vos 2 hotes franck et alain et de jean marie en salle , angelique en cuisine et amandine en saison l'equipe votre restaurant, traiteur, produits régionaux, à woignarue .., fermé le dimanche soir lundi soir et mercredi au printemps le cochon on en mangerais tout le temps infos ... la boutique de la taverne vous propose : de nombreux produits agrées les bieres la mascotte sont en vente à la boutique " la bistroteuse " la biere des bistrot! brassin special et unique, créee par nous même pour votre plaisir la taverne vous propose toutes nos specialitées plus un menu special tout cochon à prix doux venez decouvrir les classiques et les nouveautées ...et comme on dit chez nous!.. "venez nombreux et souvent !!!" bernard prost. le cochon par bernard prost ~~~~ méprisé de son vivant, apprécié seulement après sa mort, - à l'inverse de beaucoup de prétendus grands hommes, - le cochon est un des nombreux exemples de l'ingratitude humaine. ce déshérité, ce paria, ce martyr subit stoïquement, depuis des milliers d'années, le sort réservé, dans toute civilisation, aux humbles, aux faibles, aux innocents, aux malheureux. son nom même, nom étrange dont l'étymologie a dérouté jusqu'ici l'érudition des philologues, son nom a été longtemps un opprobre. la fontaine a osé le prononcer dans une de ses fables ; mais le cas est unique. au siècle dernier, quand florissait la littérature bâtarde de l'école dite descriptive, poètes et prosateurs avaient recours à toutes les ressources de la périphrase pour esquiver ce mot honni. on connaît la définition imagée de florian : "l'animal au duvet soyeux, qui se nourrit des fruits du chêne." j'aime mieux, en fait d'euphémismes, l'alexandrin de mme d'houdetot : ces bons rois fainéants, tout habillés de soie. et encore, le dernier hémistiche plagie-t-il textuellement une vieille expression restée populaire dans les campagnes où, lorsqu'il arrive à un paysan de parler, par hasard, de ses cochons devant un homme de la ville, il ne manque pas de les qualifier "d'habillés de soie, sous votre respect," ajoute-t-il avec conviction, en soulevant son chapeau ou tirant son bonnet. quoi qu'il en soit, le substantif qui nous occupe a obtenu à grand'peine son admission définitive dans le vocabulaire des honnêtes gens. il y a vingt ans au plus on ne l'écrivait guère en toutes lettres, si peu qu'on eût de prétention au langage académique. jules janin - un ami et un apologiste du cochon, pourtant - n'a-t-il pas eu la lâcheté de traduire l'epicuri de grege porcum d'horace par agneau du troupeau d'Épicure ?les doctrinaires de l'histoire naturelle n'ont pas témoigné plus de bienveillance à l'égard de notre modeste héros ; ils l'ont méconnu ou calomnié à plaisir. buffon surtout, le ci-devant noble m. de buffon, si prodigue d'enthousiasme et de périodes majestueuses pour l'aristocratie du monde des bêtes, si dédaigneux, souvent si injuste pour les plus utiles et les plus infortunés représentants de la démocratie animale, buffon, de peur de salir ses fines manchettes ense commettant avec de pareilles espèces, s'est bien gardé d'étudier le cochon de près ; il a jugé suffisant de l'injurier en beau français. "de tous les quadrupèdes, s'écrie-t-il, le cochon paraît être l'animal le plus brute… toutes ses habitudes sont grossières, tous ses goûts sont immondes, toutes ses sensations se réduisent à une luxure furieuse et à une gourmandise brutale qui lui fait dévorer indistinctement tout ce qui se présente, et même sa progéniture au moment où elle vient de naître…" etc., etc. j'abrège ces outrageantes impertinences.michelet, si mes souvenirs sont exacts, toussenel, h. taine, m. de cherville, ch. monselet, arsène houssaye, entre autres, se sont chargés de répondre à buffon et de rendre justice à son intéressante victime déjà vengée par franklin, et réhabilitée par la convention nationale qui assigna au cochon une place d'honneur au milieu des nouveaux saints de son calendrier.il a fallu la révolution de 1789, il a fallu tout l'esprit, toute l'éloquence des auteurs éminents que je viens de citer, pour qu'il fût enfin permis de prendre la défense de ce pauvre calomnié, sans faire crier au réalisme ou au paradoxe.et cependant, parmi les animaux domestiques, en est-il un qui ait, je ne dis pas plus, mais autant de droit à notre sympathique commisération ?le cheval, le boeuf, le mouton, jouissent d'un sort relativement privilégié ; l'âne même, cet autre paria, trouve encore des consolations et des joies au cours de sa triste existence ; l'espoir, du moins, ne leur est pas interdit ; si le présent les accable, ils peuvent augurer mieux de l'avenir. le cochon seul ignore ces compensations. pour lui la destinée est impitoyable ; pour lui nul adoucissement, nul réconfort, pas la moindre lueur d'espérance. voué au sacrifice dès son berceau, créé et mis au monde pour être mangé à la fleur de l'âge, il ne connaît que l'incessante et horrible angoisse du condamné à mort. attente affreuse d'un dénoûment fatal ! la pitié d'un souverain arrache parfois à la guillotine de grands criminels ; lui, malgré son innocence, n'échappe jamais au couteau du boucher.comprenez-vous que, sous la menace de cette épée de damoclès, sa carrière soit tristement empoisonnée ? aussi vit-il sombre, mélancolique, renfrogné, toujours obsédé de la cruelle vision. s'il aborde ses camarades de captivité,il semble leur dire : "frère, il faut mourir !"il ne se fait pas d'illusions. il sait très bien qu'on n'attend que son trépas, qu'on escompte son cadavre ; que si on paraît s'intéresser à lui, c'est en prévision du bénéfice à tirer de sa dépouille ; que si on le soigne, c'est afin de hâter l'heure où on le livrera à l'assassin. il sait ce que valent les caresses du campagnard qui lui palpe l'échine pour juger de l'épaisseur de sa graisse ; il apprécie la signification des sourires féroces qui l'accueillent à son arrivée à la ferme ; il ne prend pas pour de la compassion les regards de convoitise gourmande qu'allume, plus tard, chez la ménagère et les marmots, l'aspect de son opulente rotondité.une telle infortune, supportée si noblement, a de quoi toucher les coeurs sensibles. je ne chercherai point, en ce qui me concerne, à dissimuler mes sentiments de bonne et affectueuse amitié à l'endroit d'une pauvre créature bafouée, vilipendée, traînée dans la boue d'une manière indigne.quel est donc l'auteur de cette jolie boutade ? "dire que je suis l'ami du cochon serait peut-être me vanter, mais je puis avouer, sans fatuité, que je suis avec lui en de fort bons termes. - comme ces habitants des villes de province que divise l'esprit de caste ou de parti, nous ne nous voyons pas ; mais nous nous estimons assez pour nous saluer, lorsque nous nous rencontrons. - son grognement ami